Donner la main, s'embrasser ou s'étreindre n'est plus autorisé lors des visites dans les maisons de repos et de soins au nord du pays, a décidé jeudi la taskforce flamande relative aux soins (Vlaamse Taskforce Zorg).
Maintenant que les chiffres du coronavirus sont à nouveau en hausse, des mesures supplémentaires ont été prises dans les maisons de repos et de soins. Les visiteurs doivent notamment respecter la distance de 1,5 mètre au sein de leur propre bulle sociale. Les contacts physiques ne sont donc plus autorisés.
Le port d'un masque reste, quant à lui, obligatoire. De plus, il est recommandé que la visite ait lieu en plein air ou dans une zone spécialement désignée. Les visites en chambre resteront exceptionnelles.
La cafétéria peut être occupée selon les règles qui s'appliquent également dans le secteur de l'Horeca, avec en outre la présence obligatoire d'un écran de protection entre le résident et le visiteur.
Les résidents qui souhaitent quitter l'établissement peuvent le faire s'il n'y a pas de foyer problématique dans la commune. Toutefois, ils doivent consulter la maison de repos et de soins, porter un masque et respecter la distanciation physique. En cas de hausse localisée de l'infection, il est conseillé aux maisons de repos et de soins de contacter les autorités locales. Des mesures supplémentaires pourront alors être prises en concertation.
Pas d'actualité en Wallonie
Du côté wallon, ces mesures ne sont pas à l'ordre du jour. "La décision de la Flandre est une réponse aux situations particulières d'émergence de l'épidémie en Flandre. Je n'ai pas le sentiment que des mesures du même ordre devraient être prises à Bruxelles et en Wallonie aujourd'hui", indique au micro de Bel RTL le secrétaire général de Femarbel (Fédération des maisons de repos de Belgique) Vincent Frédéricq.
Ce dernier espère pouvoir agir plus localement : "Ce que nous espérons, à l'instar de ce qu'a dit le CNS, c'est qu'on puisse prendre des mesures plus ciblées que des interdictions générales de visite par exemple qui ont été prises au mois de mars. Elles étaient à l'époque absolument requises mais on espère pouvoir l'éviter. S'il y a un problème : pouvoir le localiser, limiter son expansion et pouvoir protéger les autres".
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