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MIlle emplois menacés chez BNP Paribas Fortis: un accord a été trouvé et il n'y aura pas de licenciement sec

Mille emplois menacés chez BNP Paribas Fortis: un accord a été trouvé et il n'y aura pas de licenciement sec
 
 

Un accord de principe a été trouvé ce jeudi entre la direction de BNP Paribas Fortis et les organisations syndicales (Setca-BBTK, la LBC-NVK et la CNE-GNC) sur la prolongation de la convention collective de travail (CCT) "Garantie d'emploi" ainsi que sur l'actualisation de l'organisation du travail, annonce la banque. De 800 à 1.000 départs sur base volontaire pourraient intervenir d'ici trois ans mais aucun licenciement sec n'aura lieu, assure-t-on.

"Ce résultat est le fruit de négociations longues, mais constructives avec les partenaires sociaux, qui ont toujours fait preuve d'une grande compréhension des défis auxquels notre banque est confrontée, tout en accordant une attention particulière aux conséquences pour les collaborateurs", souligne la banque. Via la CCT "Garantie d'emploi", la direction s'engage à ne pas procéder à des licenciements en cas de réorganisation.

Le texte prévoit également "des mesures étendues permettant un accompagnement d'une fonction vers une autre, des garanties financières importantes en cas de perte d'emploi et des formules de mobilité externe sur base volontaire pour 800 à 1.000 collaborateurs, dans le cas où une solution interne ne pourrait pas être trouvée."

La banque va en outre poursuivre et renforcer ses efforts de formation de l'ensemble de ses collaborateurs afin de développer leur employabilité interne. Cette nouvelle CCT "Garantie d'Emploi" entrera en vigueur avec effet rétroactif au 1er janvier 2019 pour une durée de trois ans. Quant à la CCT portant sur l'actualisation de l'organisation du travail, elle entrera progressivement en vigueur.

Outre les départs volontaires, BNP Paribas Fortis ne remplacera pas les départs naturels, qui concernent entre 400 et 600 personnes par an, de sorte qu'il est question de 2.500 emplois en moins d'ici trois ans au sein de la première banque belge, qui employait encore fin juin 2018 13.000 personnes.


 

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