Lors des intempéries de la mi-juillet, de nombreuses voitures ont été emportées par les eaux. D'après les premières estimations, 50.000 véhicules ont été déclassés. Il faudra les remplacer. Autant dire que la demande sera forte sur le marché de l'occasion et que les prix risquent fort d'augmenter.
Certains sinistrés qui ont plus de moyens ou qui avait une assurance Omnium et qui sont sûrs d'être bien indemnisés ont déjà racheté soit une voiture neuve soit une occasion. Chez les marchands, la plus grosse vague est attendue dans les semaines qui viennent. "On a pas mal de clients à nous qui sont encore dans l'attente d'avoir des réponses au niveau de leurs assurances, certains qui attendent d'être indemnisés et d'autres qui attendent de savoir quand ils vont toucher ce montant-là pour pouvoir venir à nouveau acheter un véhicule", rapporte Arman Reza, gérant d'une société de vente de voitures.
La demande de voitures d'occasion était déjà fort avant les inondations, tirant les prix vers le haut. Dans ce show-room, les véhicules d'occasion sont principalement achetés sur des sites d'enchères spécialisés, à des prix qui ont encore grimpé. "On a quand même constaté maintenant depuis un petit mois qu'en effet pour s'approvisionner, les prix ont augmenté de 500 à 1000 euros. Le marché de l'occasion, comme beaucoup de marchés, dépend de l'offre et la demande", dit Benoit Halleux, administrateur d'une société de vente de voitures d'occasion.
Pour remplacer une voiture inondée, une occasion permet d'éviter les délais de livraison d'une voiture neuve. Seul bémol pour l'occasion : il faut actuellement attendre trois semaines pour avoir un RDV au centre de contrôle technique. Pour ne pas pénaliser les sinistré,s les centres de contrôle sont en train de débloquer des plages horaires supplémentaires, spécialement pour les véhicules de seconde main.
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