La N-VA a mis en avant mardi huit mesures en réponse aux treize propositions avancées lundi par le PS pour protéger le pouvoir d'achat de la classe moyenne.
Les nationalistes flamands veulent "corriger" le plan socialiste en misant sur l'augmentation du taux d'emploi. "La plus grande augmentation de pouvoir d'achat d'une personne recevant une allocation est de trouver du travail. Pour corriger cet oubli, nous offrons au gouvernement un plan en huit points pour mettre plus de gens au travail et ainsi réaliser une énorme augmentation du pouvoir d'achat", a expliqué le chef de groupe à la Chambre, Peter De Roover, dans un communiqué.
Les mesures de la N-VA reposent sur l'activation et la diminution des pièges à l'emploi mais également une plus grande flexibilité afin de permettre à des personnes sous contrat d'emploi ou sous statut d'exercer un deuxième travail. Elles visent aussi à autoriser le travail occasionnel aux personnes qui ne reçoivent pas d'allocation de remplacement, à mettre fin définitivement aux prépensions, à limiter le chômage dans le temps ou encore à donner plus d'autonomie à l'employeur et au travailleur dans les négociations professionnelles.
Les propositions défendues par le président du PS, Paul Magnette, et le vice-Premier ministre PS, Pierre-Yves Dermagne, visent pêle-mêle à pérenniser les baisses de TVA sur l'énergie, prévoir un tarif pour la classe moyenne, augmenter le salaire minimum, revoir la loi sur la compétitivité des entreprises, augmenter le salaire minimum ou encore diminuer la fiscalité sur les bas et moyens salaires. Pour financer ces mesures, les socialistes veulent accroître la fiscalité sur le capital et taxer les surprofits des entreprises énergétiques. Dans la majorité, le MR et l'Open Vld ont réagi lundi, en rappelant l'un et l'autre que leur priorité était de baisser les charges. "La baisse des impôts est la seule solution durable et structurelle pour augmenter le pouvoir d'achat", a dit le président du MR, Georges-Louis Bouchez.
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