En raison de la pandémie, sur les 9 premiers mois de l'année, le bilan social des licenciements collectifs sous la procédure Renault est le plus dévastateur depuis 2016 et l'affaire Caterpillar, signale mercredi L'Echo.
Citant le chiffre du SPF Emploi, le quotidien relève qu'au cours de cette période, 72 entreprises ont annoncé leur intention de supprimer un total de 6.811 emplois. Soit le double du nombre d'entreprises dans ce cas au premier semestre et 2.330 suppressions de postes de plus.
Sur les cinq dernières années, c'est le deuxième plus mauvais bilan.
Pour retrouver pire, il faut remonter à l'année 2016 où, suite à la fermeture du site du fabricant d'engins de génie civil américain Caterpillar à Gosselies, les plans Renault avaient concerné 8.384 travailleurs sur les neuf premiers mois.
Horeca et transport les plus touchés
Les secteurs les plus touchés sur les neuf premiers mois de 2020 sont l'horeca et le transport, devant la pétrochimie. Au troisième trimestre en particulier, la crise pandémique a touché de nombreux secteurs différents, nuance toutefois le SPF Emploi.
Le secteur de la restauration collective a été durement frappé avec les annonces de Sodexo (373 emplois), de son concurrent Aramark (134) et du fournisseur de catering sur le rail Railrest (158). L'aérien avec Ryanair (172), le secteur verrier avec AGC (95), le secteur laitier avec Belgomilk (162), et l'automobile avec Continental automotive (140), ont également contribué à la statistique sur les trois derniers mois.
Au niveau des régions, c'est la Flandre qui enregistre le plus de projets de licenciements sur les 9 mois: 3.618 emplois visés, devant Bruxelles (1.834) et la Wallonie (1.359).
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