Depuis lundi, les commerces non+essentiels sont fermés, mais sont autorisés à faire des livraisons et du "Click and Collect". Comment les magasins s’organisent-ils ? Et est-ce intéressant financièrement ?
Depuis quelques jours, Marie-Pierre Vannieuwkerke, commerçante, a une nouvelle fonction : photographe. Elle nous explique: "Tous les jours, je vais faire plusieurs photos pour que les clients sachent qu'on reste actifs."
Elle poste les photos de ses articles sur sa nouvelle vitrine : les réseaux sociaux. Ses clients peuvent maintenant commander un article en ligne ou par téléphone avant de venir le chercher, tout en respectant les règles sanitaires.
"Si tous les jours, on vend un petit peu..."
Les commerces non essentiels sont fermés mais peuvent effectuer des livraisons, ou recevoir des clients qui viennent rapidement chercher une commande.
Marie-Pierre espère que cette solution lui permettra de survivre financièrement. Marie Pierre Vannieuwkerke positive: "Si tous les jours, on vend un petit peu et bien fatalement, cela va payer les factures et les biens de première nécessité et puis, cela permet de garder le contact avec les clients..."
"Je n'ai pas l'intention de me laisser aller"
Pour continuer à vendre ses chaussures, Janine Denis a lancé son propre site de commandes en ligne: "Le but premier est de satisfaire la clientèle et survivre. On doit survivre. Je n'ai pas l'intention de me laisser aller", assure Janine.
Ce n’est pas toujours simple de commander une paire de chaussures en ligne, mais Janine a trouvé la solution pour aider ses clients indécis. Elle détaille son modus operandi: "Je prends 3 ou 4 paires de chaussures suivant leur demande. Je les apporte à leur domicile. J'attends dans la voiture que ces personnes essaient ces chaussures et puis on s'arrange par virement ou en liquide."
"On peut acheter du belge, de chez soi"
Pendant le premier confinement, trois fondatrices ont créé le site "Les e-shops belges". Objectif : donner une visibilité aux petits commerces sur internet. Théodora Greindl, fondatrice du site internet "Les e-shops belges" explique le concept: "On peut commander un objet déco en ligne chez le commerçant du coin. Comme on est tous confinés, c'est possible. On peut acheter du belge, de chez soi."
Depuis la semaine dernière, les demandes d’inscriptions ne cessent d’augmenter, tout comme le nombre de visites sur le site, qui est aujourd'hui à plus de 50.000 par jour.
COVID-19 en Belgique : où en est l’épidémie ce lundi 9 novembre ?
Vos commentaires