"Un éventuel acquéreur pourrait faire son shopping parmi le personnel de Thomas Cook Retail Belgium", a indiqué Els De Coster du syndicat ACLVB (pendant flamand de la CGSLB). Des signaux indiquent qu'une partie des 501 emplois pourraient ainsi être sauvés. Cependant les curateurs veulent examiner toutes les possibilités qui sont sur la table et demandent de patienter jusqu'à la fin de la semaine prochaine.
Le personnel de Thomas Cook a reçu un "double signal" de la part des curateurs mercredi, a déclaré De Coster. "Ils sont licenciés mais on leur demande de ne pas chercher un autre travail, car une partie d'entre eux pourraient être rappelés. Il est possible que certains membres du personnel décrochent un nouveau contrat".
Les curateurs indiquent que plusieurs parties se sont montrées intéressées par une reprise de la société, qu'elle soit entière ou partielle. En cas de scission, les chances de redémarrage sont plus grandes pour le département "retail" que pour les services administratifs de Zwijnaarde, au siège du voyagiste.
Thomas Cook Retail Belgium exploite, dans tout le pays, un réseau de 91 agences Thomas Cook/Neckermann. Les syndicats réagissent prudemment à cette annonce. "C'est une lueur d'esoir pour le personnel", a déclaré Patrick Van Holderbeke du syndicat ACV (pendant flamand de la CSC). "Nous n'avons aucune garantie concernant nos emplois", a enchaîné Els De Coster de l'ACLVB (pendant flamand de la CGSLB).
Aujourd'hui les caisses de Thomas Cook Retail Belgium sont vides. Mais des demandes sont toujours en cours afin d'obtenir "une marge de manoeuvre financière". Et une petite partie du personnel continue de traiter les affaires courantes.
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