Les entreprises de la périphérie se tournent vers Bruxelles pour trouver des travailleurs. Il y a 3.000 offres d'emploi disponibles. Les offices flamands et bruxellois de l'emploi ont organisé une visite guidée en bus, avec des demandeurs d'emploi bruxellois. Objectif: leur montrer que la périphérie n'est ni loin, ni hostile...
Des chercheurs d'emploi bruxellois ont embarqué ce matin dans un car en direction de la périphérie flamande. L'occasion de découvrir de nouvelles opportunités d'emploi.
En route vers la périphérie, des employeurs expliquent tour à tour les postes à pourvoir. Un homme saisit un micro et explique le type de profiles recherchés: "Soit des personnes spécialisées, soit des personnes qui n'ont pas de qualification spécifique."
Mathieu Casteel est responsable de la sélection et du recrutement d'une chaîne de grande distribution située à Zaventem. Il cherche chaque mois une trentaine d'employés en périphérie bruxelloise: "On a des francophones qui viennent de Wallonie, mais c'est plus difficile de recruter dans en région bruxelloise et en Flandre."
En 2017, plus de 51.000 Bruxellois travaillaient en périphérie. C'est un record. Pourtant, être employé en Flandre effraye encore de nombreux Bruxellois. La connaissance du flamand reste un frein. "Il faut souvent parler néerlandais pour trouver un boulot en Flandre, mais on ne demande pas à être bilingue. Et on est là aussi pour donner des cours de langue, des formations et des stages d'immersion", détaille Caroline Mancel, directrice générale adjointe d'Actiris (Office régional bruxellois de l'Emploi).
On compte aujourd'hui 90.000 chercheurs d'emploi à Bruxelles et 3.000 postes sont actuellement vacants en périphérie.
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