Evoquant une numérisation du secteur et un besoin de modernisation, les banques continuent leur écrémage. ING, Axa, BNP Paribas Fortis: la plupart des grands acteurs sont concernés, et le nombre de travailleurs impactés varie fortement. C'est donc désormais le tour de Deutsche Bank Belgique qui évoquerait "une réorganisation avec un motif d'ordre économique".
Pas de procédure Renault
Deutsche Bank, comme d'autres banques que nous évoquions dans ce sujet, a choisi la discrétion. D'après nos informations émanant notamment d'un travailleur, il y a une vingtaine de licenciements secs et autant de départs à la retraite qui ne seront pas remplacés. Soit environ 45 emplois qui passeraient à la trappe. L'information a été recoupée par une seconde source. De son côté, la banque n'a pas encore répondu aux nombreux appels téléphoniques effectués auprès de son service presse.
Deutsche Bank Belgium éviterait la procédure Renault car seule une cinquantaine d'emplois sur environ 715 (chiffres de 2016) seraient concernés.
Un travailleur joint nous a indiqué être choqué car "Deutsche Bank Belgium dégage de solides bénéfices, on se demande pourquoi ils licencient".
Indemnités complémentaires dans le cadre des licenciements secs
Deux agences de la banque, à Saint-Trond et Lommel, "qui sous-performaient en termes de rendement", vont en outre fermer leurs portes "à très courte échéance", a indiqué la secrétaire permanente CNE Anetta Verstraeten à l'agence Belga.
Les représentants syndicaux de la Deutsche Bank en Belgique ont obtenu des indemnités complémentaires liées à l'ancienneté dans le cadre des licenciements secs. Ils demandent par ailleurs que les modalités négociées soient inscrites dans la prochaine convention collective de travail en cas de licenciements pour des motifs d'ordre économique ou technique.
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