Le gouvernement wallon tente d'aider l'économie à surmonter la crise. Il a enchaîné les réunions avec les représentants de différents secteurs et les partenaires sociaux ce samedi. De premières solutions ont déjà été avancées.
Les premiers intervenants reçus à l'Elysette ce matin ont été les partenaires sociaux, avec notamment les syndicats et des questions concrètes.
"Comment on peut faire en sorte que cette période soit la moins difficile possible à la fois pour les entreprises et pour les travailleurs. Donc il y a un certain nombre de mécanismes, il faut les faire activer au mieux possible", a réagi Marc Becker, secrétaire national de la CSC.
Horeca et tourisme
Des questions à nouveau répétée cet après-midi dans la rencontre la plus importante de la journée: celle entre le gouvernement wallon et les représentants du secteur Horeca et du tourisme.
Une réunion d'une heure et demie pour faire un état des lieux: qui souffre des fermetures, à quel point et avec quelles conséquences? "Chacun des secteurs s' est exprimé sur la problématique, sur le vécu, sur l' impact qu'il subit et qu'il va subir dans les trois semaines par rapport aux annonces qui ont été faites ou des obligations de fermeture", nous a confié Thierry Neyens, président de la fédération wallonne de l'horeca.
100 millions c'est beaucoup et c'est peu
Mais la grande question, c' est comment aider les 15.000 établissements Horeca wallons. Vendredi, le gouvernement wallon annonçait une aide financière de 100 millions d'euros. Un montant important, mais à répartir entre tous les acteurs impactés.
"100 millions c'est beaucoup et c'est peu quand c'est réparti sur 15.000, 20.000 ou 30.000 ou peut-être plus d'unités d'établissement et d'entreprises", a commenté Thierry Neyens.
Priorité aux établissements fermés
"Nous voulons notamment que l'attribution de ces 100 millions corresponde bien aux besoins. On veut aussi que le système soit rapide et qu' il soit juste", a expliqué Willy Borsus, ministre wallon de l'Economie. Nous avons demandé au ministre à qui se destinaient ces 100 millions. "D'abord aux établissements fermés", a-t-il répondu.
Une solution wallonne pour les maques?
Dernière réunion de la journée: celle avec les représentants des médecins et des pharmaciens, avec surtout la question de la pénurie des masques. Et là, une piste est évoquée par la ministre wallonne de la Santé. "Peut-être que si on consulte nos pharmaciens, nos médecins, nos universités, nos start-up, nos entreprises de production, le secteur pharma… on sera en capacité nous-mêmes finalement de lancer une chaîne de production et de pouvoir produire nous-mêmes nos masques", a indiqué Christie Morreale.
Le gouvernement wallon terminera ses consultations ce dimanche avec le secteur bancaire.
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