Olivier De Wasseige, président de l'Union wallonne des entreprises, était l'invité de Fabrice Grosfilley ce matin sur Bel RTL. Il a évoqué le plan de relance de la Wallonie, plan de la "dernière chance".
Un nouveau plan de relance de la Wallonie a été présenté hier. Il rassemble le gouvernement, les entreprises, les syndicats, et les associations qui s'occupent de l'environnement. Des priorités ont été définies.
"On a obtenu que 42 projets sont considérés comme prioritaires parce qu'ils sont structurants, parce qu'ils ont un effet de levier sur la Wallonie. Ils peuvent nous faire passer à une dimension supplémentaire"
Est-ce que la dispersion a été la "maladie de la Wallonie ces dernières années, lui a également demande Fabrice Grosfilley. Sa réponse est claire : "Oui, bien sûr. C'est un mal wallon. C'est le sous-régionalisme, c'est la dispersion. Et donc, c'est ce qu'on a voulu faire ici, c'est au moins recentrer 42 mesures. ca ne veut pas dire qu'il n'y en a pas d'autres, mais ces 42-là sont prioritaires et surtout elles ont l'assentiment des partenaires sociaux et environnementaux qui sont impliqués".
Qu'est-ce qui nous dit que cela va marcher cette fois-ci ?
"C'est un pari mais ce qui me fait penser que ça va marcher c'est qu'on n'a plus d'autre chance, c'est notre dernière chance. Sinon, on va de nouveau accumuler un retard, on va profiter de cette manne d'argent européen etc. pour passer à la vitesse supérieure, pour résorber une partie de notre retard. C'est une occasion unique, on ne peut pas la louper", a ajouté Olivier De Wasseige.
Il a enfin évoqué la "Wallonie du futur" : "C'est avoir plus d'entreprises, plus grandes, plus fortes, qui innovent encore plus, qui exportent encore plus, qui ont des collaborateurs extrêmement bien formés et compétents, et qui vont générer de la valeur ajoutée pour la société wallonne", a-t-il conclu.
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