Si vous partez plutôt en avion, vous l'avez peut-être constaté en achetant vos billets, les tarifs ont nettement augmenté; Surtout pour des vols en Europe. Depuis 2010, les prix des billets d'avion ont grimpé de près de 30 % en Belgique. Comment l'expliquer ?
2,7 millions passagers au mois de juillet à l’aéroport de Bruxelles. Une affluence particulièrement importante cet été, mais pas seulement. Depuis 2010 les voyageurs sont de plus en plus nombreux à prendre l’avion. Conséquence : le prix du billet a augmenté de près de 30 %. Pour l’observatoire des prix, c’est la loi de l’offre et de la demande qui à l’origine de cette augmentation
"Quand on regarde entre 2010 et 2018, le nombre de passagers en Belgique a augmenté de 50% [...] Quand la demande augmente avec une telle puissance, cela a un impact sur le prix", explique Peter Van Herreweghe, conseiller général SPF Économie.
Toutes les destinations sont concernées selon l’observatoire. Les passagers des compagnies Low Cost n’échappent pas à la règle. Les prix des vols pour les destinations européennes ont particulièrement augmenté en raison de l’affluence et des capacités réduites des compagnies aériennes. C’est le cas de Lisbonne, une destination populaire dont le prix du billet a été multiplié trois ces dernières années.
Le voyageur a tendance à privilégier le prix plutôt que le lieu de vacances
"Certaines destinations sont choisies au niveau du prix du ticket d'avion. Donc on va peut-être se priver des destinations à la mode pour aller dans d'autres endroits, pour un city trip quelques jours. Ça c'est vraiment les destinations à la carte en fonction du prix du ticket d'avion", explique Jean-Philippe Ducart, porte-parole de test-achats.
La hausse des prix des billets touche plusieurs pays de l’union Européennes. Une augmentation qui n’est en rien liée au changement climatique pourtant l’un des enjeux majeurs des prochaines décennies. Pas de taxes sur le kérosène en vue pour les compagnies aériennes. La France envisage d’imposer une écotaxe sur les billets d’avion en 2020.
Vos commentaires