Le réseau de drones du port d'Anvers-Bruges a déjà effectué au moins 7.000 opérations ces dernières années. C'est ce que rapporte jeudi l'entreprise technologique Unifly, l'une des organisations à l'origine du consortium SAFIR (Safe and Flexible Integration of Initial U-space Services in a Real Environment).
En 2019, treize partenaires publics et privés avaient commencé à construire un réseau de drones au-dessus du port d'Anvers. Outre les avantages en termes de sécurité, ils avaient alors également en tête des applications commerciales, que ce soit la détection d'une fuite de pétrole ou le transport d'échantillons chimiques, par exemple. Depuis l'année dernière, le réseau est pleinement opérationnel et analyse une zone de 120 kilomètres carrés.
"Le port du futur dispose d'un réseau de drones autonomes qui survolent la zone portuaire plusieurs fois par jour et transmettent toutes les données instantanément", explique Bob Spanoghe, de l'autorité portuaire. "SAFIR a été un grand pas en avant dans cette direction. Il a révolutionné des secteurs tels que la logistique, l'inspection des infrastructures, la surveillance de l'environnement, la sécurité et les interventions en cas de catastrophe."
Le réseau de drones - appelé aujourd'hui D-Hive - s'appuie sur six engins volants, qui offrent une perspective aérienne unique et permettent à l'autorité portuaire de procéder à des vérifications rapides. Le port déploie également les drones pour la gestion des postes d'amarrage, la surveillance, la détection des débris flottants et pour soutenir les partenaires de sécurité en cas d'incident. Tous les vols sont contrôlés à distance depuis un centre de commandement.
Le lancement de D-Hive l'année dernière était une première. Il s'agissait de la première mise en œuvre, au niveau international, de vols dits "BVLOS", où le pilote ne peut pas voir le drone lui-même pendant le vol, dans un environnement industriel de grande envergure.
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