Le nombre de cas de fraudes à la banque en ligne a triplé l'an dernier. C'est ce qu'on appelle du phishing en anglais, hameçonnage en français. Le nombre de cas de fraude est passé de 3.200 en 2017 à 9.700 l'an dernier. Et il ne s'agit que des cas déclarés, dénoncés. Tout le monde ne le fait pas, car il y a parfois des menaces de diffamation, par exemple.
Montant du butin: 8 millions d'euros.
Les escrocs vous envoient un message, ils se font passer pour une banque, la police, un opérateur télécom. Ils essaient d'obtenir vos codes bancaires ou d'autres renseignements personnels.
Auparavant, ils agissaient par email, maintenant ils utilisent aussi les SMS, les réseaux sociaux, WhatsApp.
Pour éviter de vous faire avoir, voici les bons réflexes à adopter. "Si c'est inattendu, et qu'on vous presse, que vous devez répondre dans les 24 heures, il faut se poser des questions. Un des réflexes à avoir, c'est de passer la souris sur l'adresse (de l'expéditeur) du mail. Et là, vous constaterez souvent que l'adresse n'est pas correcte. Au lieu de ING.be, c'est ING.info.ru. De plus, si c'est quelqu'un que vous ne connaissez pas et qui vous presse pour obtenir des informations confidentielles ou sensibles, il faut se poser des questions", a expliqué Phédra Clounère, directrice adjoint du centre de cybersécurité.
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