Les cuisiniers amateurs qui proposent des plats à la vente via des sites web, des applications ou les réseaux sociaux doivent s'enregistrer comme acteurs de la chaîne alimentaire dès lors que leur activité n'est plus considérée comme occasionnelle et sans but lucratif, rappelle mardi l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca). Cette autorisation est obligatoire avant d'entamer une activité, comme pour les restaurateurs et les traiteurs.
En plus du respect des règles d'hygiène générales, cette inscription constitue une manière de protéger le consommateur, souligne l'Afsca. "Le cuisinier amateur endosse la responsabilité des produits qu'il met en vente et peut être tenu pour responsable lorsqu'un incident alimentaire survient", ajoute l'agence fédérale. "Il ne peut y avoir de sécurité alimentaire à deux vitesses." Il n'est par contre pas nécessaire de se faire connaître auprès de l'Afsca si l'activité est occasionnelle (pas plus de 5 fois par an, pour une durée totale de maximum 10 jours par an), organisée par des bénévoles et dans un but non lucratif. La détention d'une autorisation entraîne également le paiement d'une contribution annuelle. Les cuisiniers amateurs doivent par ailleurs mettre en place leur propre système d'autocontrôle, notamment en assurant la traçabilité des aliments, la propreté de la cuisine, le respect des dates de péremption et de la chaîne du chaud ou du froid. L'Afsca les invite aussi à informer leurs clients sur la présence des substances ou produits qui peuvent causer des allergies.
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