(Belga) La FEB, l'UNIZO, l'UCM, BECI, l'UWE et le VOKA demandent "instamment" au gouvernement fédéral une baisse de l'impôt des sociétés sans introduction d'une taxe sur les plus-values. "La première réforme attire les investissements, la deuxième les repousse", ont pointé les organisations d'employeurs jeudi dans un communiqué commun. Mercredi, le front commun syndical exigeait a contrario de la part du gouvernement qu'il rétablisse davantage de justice sociale et fiscale lors de l'élaboration du prochain budget, s'inquiétant au passage des conséquences d'une prochaine baisse de l'impôt des sociétés, qui, après le tax shift, "creuserait un nouveau trou dans le budget et entraînerait une nouvelle injustice".
Les organisations d'employeurs ont fait savoir que "la suppression de pratiquement toutes les niches fiscales existantes entraîne l'augmentation du taux effectif que les entreprises doivent payer tous les ans". "Sans réforme, l'équilibre entre l'impôt des personnes physiques et l'impôt des sociétés sera rompu du fait du précompte mobilier majoré (30% depuis cette année); aujourd'hui, la pression fiscale pour une société est même souvent plus forte que pour une personne physique", détaille le communiqué. La baisse de l'impôt des sociétés est donc, pour ces organisations, "capitale". L'introduction d'une taxe sur les plus-values, comme proposé aujourd'hui, est inacceptable pour la FEB, l'UNIZO, l'UCM, BECI, l'UWE et le VOKA. "Si nous voulons inciter les entreprises à investir plus et à créer de l'emploi privé, la taxe sur les plus-values est tout sauf une bonne idée." (Belga)
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