Les conditions d'accès à l'assurance wallonne contre la perte de revenus seront adoucies dès le 1er mars et le montant de l'intervention sera revu à la hausse, a annoncé jeudi la ministre wallonne du Logement, Valérie De Bue. Cette assurance gratuite, destinée à protéger les propriétaires qui ont contracté un prêt hypothécaire d'une éventuelle perte de revenus, existe depuis 1999 mais reste largement méconnue du grand public. "Quelque 2.000 dossiers sont introduits par an alors que l'on connait la difficulté d'acquérir mais aussi de conserver un logement. C'est pourquoi nous avons décidé de rendre cette assurance bien plus attractive", a souligné la ministre.
Des délais prolongés
Concrètement, les travaux ne seront plus obligatoires pour pouvoir en bénéficier. Jusqu'à présent, lors de l'achat d'un logement, des travaux de rénovation pour un montant minimal de 7.500 euros devaient être réalisés. Les ménages wallons disposeront par ailleurs de 12 mois au lieu de 6 après la passation de l'acte de prêt pour introduire leur demande. Les délais liés à l'occupation du logement ont également été pris en compte. L'assurance pourra ainsi être souscrite à condition d'occuper le bien dans les 24 mois de la réception provisoire en cas de construction, contre 6 mois à l'heure actuelle.
Enfin, les montants de l'intervention de l'assurance, qui n'avaient jamais été réévalués depuis sa création, seront revus à la hausse, pour atteindre une intervention annuelle maximale de 9.000 euros contre 6.200 aujourd'hui. Le plafond maximal d'intervention passera quant à lui de 18.600 à 27.000 euros. "Le gouvernement wallon a, dès le départ, mis le logement au centre de ses préoccupations. Il renforce aujourd'hui encore cette politique en protégeant les acheteurs contre les aléas de la vie et le marché du travail", a conclu Valérie De Bue.
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