Dans sa chronique Bel RTL éco ce matin, Bruno Wattenbergh dresse un portrait de l’épargnant belge sur base d’une étude de l’observatoire de la banque CBC sur l’épargne.
Première constatation: vous êtes 8 Belges sur 10 à mettre chaque mois de l’argent de côté. Un d’entre vous sur 3 épargne plus de 200 euros par mois. Cette tranche d’épargnant a augmenté de 5% en un an.
Sommes-nous toujours les champions de l’épargne?
Les Belges possèdent 75 milliards d’euros en dépôts sur leurs comptes à vue et 264 milliards d’euros sur les comptes épargne.
Et ce, malgré les taux d'intérêt planchers parce que plus de 7 Belges sur 10 sont complètement indifférents à la baisse des taux d’intérêts. Est-ce un effet de la crise financière de 2008 ? Sans doute. Est-ce un effet de la faible croissance actuelle ? Certainement. L’épargne reste le produit refuge par excellence.
Garder autant d’épargne: bonne ou mauvaise idée?
Cela dépend des montants dont on dispose. L’épargne, c’est d’abord un matelas de sécurité. On recommande en général aux gens de disposer d’une épargne correspondant à une demi-année de revenu, au cas où. Si vous disposez d’une somme supérieure à ces 6 mois de revenu, il vaut mieux se poser la question du but de votre épargne: quels sont vos objectifs? Construire? Se constituer une pension? Et là, le bât blesse car 1 Belge sur 2 épargne sans but précis. C’est dommage car chacun d’entre nous sera impacté par le vieillissement de la population, il vaut donc mieux avoir l’objectif de préparer sa retraite. Vous n’êtes que 37% à avoir une stratégie d’épargne pour vos vieux jours.
Il faut donc avoir une stratégie pour son épargne … mais dans quoi investissent donc les Belges ?
L’alternative des Belges à la sacro-sainte épargne, c'est la brique. L’immobilier, acheter, construire ou rénover reste en tête de vos stratégies, même si celle-ci est en baisse sensible.
Certains se tournent vers la Bourse: 1 Belge sur 5 se tourne vers l’investissement sur les marchés financiers pour faire fructifier une épargne et vous êtes de plus en plus nombreux à le faire.
Qui conseille les Belges pour investir ?
Toujours selon l’Observatoire de la CBC, le banquier aurait toujours la cote pour récolter des propositions d’investissement et des conseils. En face-à-face, mais aussi de plus en plus via le site web de la banque.
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