La construction d'une "ligne pilote d'impression 3D unique et avancée" a été lancée afin de répondre à la demande croissante des secteurs de la chimie et de l'énergie. Tous deux souhaitent en effet assembler leurs composants industriels à l'aide de cette technologie dès que possible, justifie mercredi l'Institut flamand pour la recherche technologique (Vito).
Pour les entreprises qui ont besoin de pièces en métal ou en céramique, l'impression 3D peut être très utile. Avec le soutien de l'Europe, le Vito imprime déjà à l'échelle du laboratoire, mais le volume peut et doit être augmenté. "Pour valider la technologie dans des conditions industrielles, il est nécessaire de passer à une ligne pilote", explique la chercheuse Linsey Garcia-Gonzalez. "À partir de 2026, la ligne pilote devrait être largement prête : une étape importante pour rendre les secteurs de la chimie et de l'énergie plus durables", estime-t-elle.
Concrètement, cette ligne pilote imprimera des composants de haute qualité. Il s'agit par exemple de catalyseurs pour les réactions chimiques, de sorbants (qui attirent ou repoussent les gaz ou les liquides, etc.), d'échangeurs de chaleur et d'électrodes pour les batteries. Les impressions 3D seront réalisées par extrusion, une technique de mise en forme qui consiste à presser un matériau déformable à travers un moule.
"La ligne pilote sera unique au monde et offrira aux entreprises la possibilité de tester la technologie dans un environnement industriel", selon Linsey Garcia-Gonzalez. "L'installation pourra produire jusqu'à une tonne par mois de composants fonctionnels dans le cadre d'un processus automatisé. Il s'agit d'une étape cruciale avant la mise sur le marché."
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