A partir du 1er décembre, tout vendeur (commerces, entreprises, associations, etc.) aura l'obligation de procéder à l'arrondi sur l'addition finale pour tous les paiements en espèces. Derrière cette mesure, l'idée est de voir progressivement disparaître les pièces de 1 et 2 centimes. Les achats en ligne ne sont eux pas concernés.
Des pièces au coût de fabrication élevé
Les pièces de 1 et 2 cents coûtent très cher à fabriquer et leur utilisation est jugée embêtante par les consommateurs,explique le SPF Economie sur son site internet. C'est pour cette raison que le gouvernement fédéral a validé la pratique de l'arrondi dès le 1er décembre, dans le but de voir disparaître progressivement les deux pièces de monnaie. Seront concernées par cette mesure toutes les entreprises exerçant une activité économique de manière régulière.
Comment ça se passe concrètement ?
Concrètement, l'arrondi sera à la baisse lorsque le montant actuel se terminera par 1, 2, 6 ou 7 cents (exemple: de 10,02, il passera à 10,00 euros ou de 10,06, il passera à 10,05 euros). Il sera à la hausse lorsque le montant actuel se terminera par 3, 4, 8 ou 9 cents (exemple: il passera de 10,04 à 10,05 ou encore de 10,08 à 10,10 euros).
Et pour les paiements par carte et en ligne ?
Le SPF Economie rappelle que c'est le montant total du ticket qui est concerné par l'arrondi et non pas chacun des articles. Ce changement interviendra pour tous les paiements en espèces. Les vendeurs (en ce compris les professions libérales) n'ont donc pas l'obligation de le faire pour les paiements par carte. Par contre, s'ils décident d'arrondir quel que soit le mode de paiement, ils devront clairement le mentionner. Le SPF Economie précise que les achats en ligne ne sont pas concernés par cette mesure.
Si l'objectif est de voir les pièces de 1 et 2 cents progressivement disparaître, les paiements via ces pièces de monnaie seront toujours autorisés. Il sera donc par exemple toujours possible de régler un achat de 20 centimes en pièces de 1 et 2 cents.
Vos commentaires