Pour la première fois depuis la fin de la crise sanitaire, en prévision de leurs déclarations fiscales, les Belges peuvent revenir se faire conseiller et accompagner directement au ministère des Finances. Mais même s’ils peuvent revenir physiquement, les habitudes ont totalement changé. Voici la démarche à suivre pour obtenir de l'aide.
Désormais, la très grande majorité de l'aide pour remplir sa déclaration d'impôts se fait par téléphone. 98% des demandes d'aide se font comme ça et cela arrive directement dans les calls centers mis en place par le SPF Finances. Tous les fonctionnaires sont mobilisés, sur place ou en télétravail, pour vous aider.
Ce service a été mis en place fin avril et il connaît un véritable succès. Déjà plus de 100.000 rendez-vous téléphoniques ont été fixés et plus de 70.000 déclarations remplies. Le SPF Finance demande d'ailleurs, si possible, de ne pas attendre la dernière minute pour prendre rendez-vous. Voici le numéro de téléphone : 02/575 56 67. Et pour prendre rendez-vous, c’est très simple : "On téléphone, on prend sa carte d’identité pour avoir son numéro de registre national à côté de soi et on va prendre un rendez-vous. On aura une tranche horaire et à ce moment-là, ce sera un agent qui appellera le contribuable pour l'aider à compléter sa déclaration", détaille Florence Angelici, porte-parole du Service Public Fédéral Finances.
Peu de rendez-vous en présentiel
L’aide par téléphone est très prisée, mais pourtant, cette année, les contribuables peuvent revenir physiquement pour être accompagnés dans leur déclaration d'impôt. Alors comment expliquer que les rendez-vous en présentiel ne fonctionnent pas ? "On a encore des personnes qui viennent, mais j'ai des chiffres très récents : il y a eu une journée où il n’y avait que 6 rendez-vous prévus sur la Tour des Finances à Bruxelles, ce qui est vraiment très peu donc ça reste très marginal", indique Florence Angelici.
Avant la crise, les files étaient très impressionnantes, mais la possibilité de prendre rendez-vous par téléphone n’existait pas encore. "Les gens n’avaient pas le choix quand ils voulaient se faire aider", souligne la porte-parole du SPF Finances.
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