Marouane, l'un des suspects dans le dossier de la cellule terroriste de Verviers, a comparu lundi devant la chambre des mises en accusation de Bruxelles. Selon sa défense, il n'a rien à voir avec le terrorisme. Le 15 janvier dernier, il se trouvait à Verviers dans l'appartement pris d'assaut par les unités spéciales de la police fédérale.
Selon son avocat, l'homme âgé de 25 ans se trouvait sous la douche au moment de l'intervention de la police et il a sauté par la fenêtre lorsqu'il a entendu les premiers tirs. Les deux autres individus qui occupaient l'appartement sont morts après avoir ouvert le feu sur les agents. Sur place, les enquêteurs ont notamment découvert quatre armes de guerre, quatre armes de poing, des munitions, des explosifs, des uniformes de police ainsi que de nombreux documents compromettants.
Pour le parquet fédéral, les deux suspects abattus s'apprêtaient à attaquer des policiers et des commissariats.
Il aurait apporté un soutien logiqtique
Marouane E. leur aurait apporté un soutien logistique, ce qu'il nie. "Les enquêteurs disent qu'il aurait utilisé un numéro de téléphone mis sur écoute mais, d'après mon client, il avait emprunté le téléphone de quelqu'un d'autre", rapporte Me Didier De Quevy. "Si c'est vrai, il doit être libéré."
Le détenteur du gsm ne dit pas un mot
Le GSM en question appartiendrait à Mohamed H.. Ce dernier a également été placé sous mandat d'arrêt, mais il se retranche actuellement derrière son droit au silence.
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