Le porte-parole de l'une des associations françaises des victimes de terrorisme est présent à Bruxelles ce lundi matin pour assister au procès de Salah Abdeslam. Il a expliqué les raisons de sa visite, et ce qu'il attend de ce procès hors norme.
A Bruxelles ce lundi matin, il y a quatre associations qui représentent les victimes françaises des attentats de Paris, pour l'ouverture du procès de Salah Abdeslam - en ce qui concerne la fusillade de la rue du Dries à Forest.
Le porte-parole et directeur général de l'Association française des victimes de terrorisme (AFVT), Guillaume Denoix de Saint Marc, a répondu aux questions d'Arnaud Gabriel, devant le Palais de Justice.
S'il est venu, c'est parce que "il est important d'avoir tous les éléments pour mieux comprendre ce qui s'est passé".
Salah Abdeslam "est un personnage-clé dans l'affaire des attentats du 13 novembre et on sait que tout ça est lié. On veut donc être présent dans chaque élément de ce dossier tentaculaire que représente ce groupe terroriste. Donc on essaie de suivre toutes les actions liées à cela pour comprendre la grande image en voyant chacun des épisodes, même si on sait que ce n'est pas le procès des attentats du 13 novembre."
Avant d'entrer dans la salle d'audience, M. Denoix espérait encore. "On espère que Salah Abdeslam va finir par parler, même si le fait qu'il garde le silence n'empêche pas les investigations de se poursuivre. Nous avons un dossier de plus en plus costaud en France. S'il ne parle pas, ça confirmera l'importance de son rôle global, car en général ce sont les personnes en haut de la pyramide qui ne parlent pas". Ces doutes se sont confirmés: Salah Abdeslam a d'emblée indiqué qu'il refusait de répondre aux questions de la juge.
Guillaume Denoix de Saint Marc a aussi indiqué n'être "pas du tout intéressé par le personnage de Salah Abdeslam", et ne pas être là pour affronter son regard.
Vos commentaires