Le tribunal correctionnel de Charleroi a condamné jeudi sept prévenus à des peines allant de 18 mois à 6 ans de prison. Abdessakek B., dirigeant du trafic, écope de la plus lourde peine de prison ferme. Hicham R., jugé par défaut, écope également de la prison ferme. Les sept prévenus étaient poursuivis pour un trafic de cocaïne, d'héroïne, de méthamphétamine et d'amphétamine. Abdessakek B. était suspecté d'être le dirigeant du trafic. Le ministère public avait requis des peines allant de 6 mois à 6 ans de prison contre les sept prévenus.
Rappel des faits
Le 28 novembre dernier, après plusieurs mois d'enquête, la police de Charleroi avait interpellé Abdessakek B. au volant de son véhicule. Les policiers, avec le renfort d'un chien de détection, avaient découvert 1,2 kg d'héroïne planqué minutieusement derrière la console de la voiture du prévenu. Des perquisitions menées dans différentes planques à Charleroi et Liège avaient permis de démanteler le vaste trafic.
D'après le substitut Bouilliez, Abdessakek B. avait été le dirigeant de ce trafic de cocaïne, d'héroïne, de méthamphétamine et d'amphétamine entre le 1er septembre 2018 et le 29 novembre 2019. Sur le banc des prévenus, six complices étaient suspectés d'avoir contribué au trafic organisé entre Liège et Charleroi en obéissant aux ordres d'Abdessakek B. Mohamed G. et Hamza B. étaient chargés de surveiller les différents lieux de stockage, notamment à la rue de Jumet, mais aussi des livreurs lors des transactions. Youssef A. avait reconnu avoir participé au trafic en tant que vendeur, pendant une semaine. Halima G. et Fabienne L. avaient admis avoir caché de la drogue dans leurs logements. Hicham R. était lui poursuivi pour avoir été se présenter à la planque située à la rue Saint Léonard à Liège pendant une perquisition policière.
Le ministère public avait requis une peine de six ans de prison ferme contre Abdessakek B. Pour les autres prévenus, des peines allant de 18 mois à 4 ans de prison étaient requises, en fonction du rôle de chacun. Hicham R., jugé par défaut, risquait une peine de 6 mois de prison ferme. Les six prévenus avaient plaidé des mesures de faveur, jurant ne pas avoir agi en tant qu'association.
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