L'Etat islamique est le coupable de premier ordre dans les attentats qui ont tué des dizaines de personnes ce mardi à Bruxelles. Son bureau de presse a revendiqué les attaques dans notre capitale.
Le groupe terroriste Etat islamique (EI) a diffusé un communiqué, écrit en français, dans lequel il revendique les attentats perpétrés mardi matin à l'aéroport de Zaventem et dans une station de métro de la capitale belge et qui ont fait une trentaine de morts et 230 blessés, selon un bilan provisoire du Centre de crise. L'information a été diffusée par Amaq, l'agence de communication de l'EI.
"Par la grâce d'Allah et Son bienfait, une cellule secrète des soldats du Califat (...) s'est élancée en direction de la Belgique croisée qui n'a cessé de combattre l'Islam et les musulmans", peut-on lire dans ce communiqué, qui évoque "un nombre de soldat du Califat -portant des ceintures explosives, des bombes et des fusils mitrailleurs et ciblant des lieux choisis avec précision dans la capitale belge Bruxelles- (qui) se sont élancés à l'intérieur de l'aéroport Zaventem de Bruxelles et d'une station (de) métro pour tuer un grand nombre de croisés".
Des revendications aux menaces, pour créer un climat de terreur
Très vite, sur les réseaux sociaux, des (soi-disant) membres de l'Etat islamique ont profité des circonstances.
Sur Twitter, de nombreux comptes, rapidement créés, rapidement supprimés, misent sur la peur et de la crainte qui règnent actuellement dans les pays occidentaux (et plus particulièrement en Belgique ce mardi) pour provoquer davantage et créer un climat de terreur.
Plusieurs 'personnes' ont dès lors affirmé, dans des messages en français notamment, que "après les bombes", les "soldats en kalachnikovs vont mitrailler dans toutes les rues", ou encore que notre "cauchemar ne faisait que commencer" et que la "seconde partie du plan est enclenchée".
Ces menaces sont à prendre avec des pincettes, tant il est simple de se créer un compte sur Twitter, d'y mettre un hashtag très utilisé pour l'instant (#Bruxelles) et d'y provoquer le monde entier.
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