La Sûreté de l'État n'a pas commis de faute dans le travail qu'elle a mené avant les attentats de Paris du 13 novembre, estime un rapport provisoire du Comité R rendu au Parlement. Le service de renseignement, malgré un manque de personnel, a même utilisé "des moyens exceptionnels" pour prévenir au maximum toute attaque, selon le document que De Tijd a pu consulter.
La police des polices, le Comité P, a également remis un premier rapport intermédiaire au Parlement qui stipule que quatre des protagonistes étaient bien connus de la police judiciaire fédérale de Bruxelles. Le Comité P entend poursuivre son enquête afin de déterminer comment l'information a circulé au sein des différents services de police. L'échange d'informations avec les autres polices européennes ne semble pas non plus avoir constitué un obstacle.
Le rapport doit être débattu au Parlement le 8 mars à huis clos.
Vos commentaires