Un trentenaire qui avait tenté de percuter une patrouille de police au printemps 2018, a été condamné à 150 heures de travail d'intérêt général mercredi devant le tribunal correctionnel de Bruxelles. S'il ne preste pas ces heures, une peine de prison de 15 mois l'attend.
Rappel des faits
Les faits remontent au 5 mai 2018. Alors que la police fédérale effectuait un contrôle, elle a vu un véhicule tourner brusquement à droite à la vue du poste de contrôle. Les agents se sont lancés à la poursuite du véhicule, mais le conducteur, âgé d'une trentaine d'années, a pris la fuite à toute allure et a jeté un sac par la fenêtre. Pendant sa fuite, le véhicule a atteint une vitesse excédant les 100 km/h. Le chauffard a freiné à plusieurs reprises pour essayer de provoquer un accident et a également tenté de percuter sur les flancs les voitures de police qui le poursuivaient. Lorsque la voiture a finalement été immobilisée, l'homme a résisté violemment à son arrestation.
Il est apparu que son véhicule était volé et que le sac qu'il avait jeté contenait des amphétamines. De plus, le trentenaire semblait être déjà connu des autorités pour vol.
Le tribunal ne retient pas la tentative d'homicide
Le parquet de Hal-Vilvorde a poursuivi l'individu pour tentative d'homicide involontaire, mais celui-ci a contesté avoir voulu tuer les policiers. Il affirme également avoir des dettes considérables, qu'il ne serait pas en mesure de rembourser s'il devait aller en prison. Il a donc demandé au tribunal de pouvoir prester des heures de travail d'intérêt général. Le tribunal a jugé qu'il n'était effectivement pas question de tentative d'homicide, mais seulement de rébellion armée, et a accédé à la demande du trentenaire en lui imposant des heures de travail d'intérêt général.
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