(Belga) À la suite de la tentative d'homicide contre le journaliste néerlandais Peter R. de Vries, la N-VA a demandé jeudi que la Belgique - et par extension l'Union européenne - mettent en ?uvre un plan en 10 points contre le crime organisé.
"On voit apparaître les mêmes tendances ici qu'aux Pays-Bas", a fait observer le président de la formation nationaliste flamande et bourgmestre d'Anvers, Bart De Wever. La N-VA demande ainsi la création d'un service d'enquête fiscale sur le modèle néerlandais et d'une banque carrefour pour la sécurité au sein de laquelle l'information peut être partagée. Elle souhaite également une extension géographique du plan existant contre la criminalité liée à la drogue, sous la direction du procureur fédéral. Elle insiste pour que les bourgmestres aient davantage de possibilités de faire appliquer les règles administratives et que les services publics et les entreprises soient soumis à une politique rigoureuse de lutte contre la corruption. La N-VA souhaite encore davantage de contrôles sur les lignes commerciales, en coopération avec les compagnies maritimes ou les entreprises de transport; une interdiction des téléphones anonymes; des sanctions plus sévères pour les auteurs; et davantage de moyens pour le système judiciaire. Enfin, le parti plaide pour une pression accrue de l'UE sur les pays où l'argent du crime circule et où les criminels se cachent. M. De Wever s'en est également pris aux consommateurs de drogues. "Le lien entre ce qui est considéré comme une consommation banale de drogue et les balles finalement tirées dans les rues ne doit pas être occulté", dit-il. Bart De Wever estime que voir la légalisation des drogues comme l'issue d'une guerre perdue contre la mafia de la drogue est "naïf et immoral". (Belga)
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