(Belga) Le gouvernement catalan a déclaré samedi qu'il n'accepterait pas que les 18 dirigeants catalans renvoyés devant la justice pour leur rôle dans la tentative de sécession d'octobre 2017 soient reconnus coupables des charges retenues contre eux.
"Nous n'accepterons pas un jugement autre que l'acquittement des prévenus", a averti samedi le président catalan Quim Torra à Barcelone. A la suite de près d'un an d'enquête, la Cour suprême espagnole a décidé jeudi du renvoi de 18 dirigeants catalans, dont l'ancien vice-président régional Oriol Junqueras, devant la justice pour la tentative de sécession de la Catalogne. M. Junqueras et huit autres doivent notamment être jugés pour rébellion, ce qui peut leur valoir jusqu'à 25 ans de prison. Aucune date n'a été fixée pour le procès mais les médias locaux estiment qu'il pourrait se dérouler au début de l'année prochaine. M. Torra a appelé à l'acquittement des suspects et à ce que les séparatistes qui ont fui le pays, comme l'ancien président catalan Carles Puigdemont exilé en Belgique, "puissent rentrer à la maison". Un référendum sur l'indépendance de cette région d'Espagne s'était tenu le 1er octobre 2017. Jugé illégal par Madrid et la plus haute juridiction du pays, il a déclenché une crise constitutionnelle, le gouvernement espagnol ayant réagi en plaçant la Catalogne sous tutelle. Depuis, neuf politiciens catalans de l'ancien gouvernement et des activistes sont en détention provisoire. Certains ont néanmoins été élus au parlement régional lors d'élections tenues en décembre 2017. (Belga)
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