(Belga) Le parquet de Charleroi a confirmé dimanche lors d'une conférence de presse que le suspect dans le dossier du meurtre d'Aurélie Montchery, 31 ans, a été inculpé et placé sous mandat d'arrêt pour assassinat. L'ex-compagnon de la victime explique avoir vu rouge lors d'une rencontre vendredi en matinée. La mère de famille a subi de nombreux coups de briques sur le crâne et plusieurs coups de couteau sur le corps, précise le parquet. Elle a été découverte vendredi en fin de journée dans le coffre d'un véhicule à Bouffioulx.
Le corps sans vie d'Aurélie Montchery, 31 ans, a été découvert vendredi en fin d'après-midi dans le coffre d'une Seat stationnée dans une allée de garage à la rue Emile Vandervelde à Bouffioulx. D'après l'autopsie du corps réalisée dimanche matin, la trentenaire a subi un important traumatisme crânien provoqué par des coups de briques et plusieurs coups de couteau sur le corps. L'ex-compagnon de la victime, principal suspect dans cette affaire, a été interpellé et immédiatement privé de liberté samedi en fin de journée, alors qu'il se trouvait chez des proches à Bouffioulx. Le jour des faits, l'homme a confié à une de ses connaissances avoir tué son ex-compagne. Son ami a décidé d'alerter la police et a guidé les policiers vers l'allée de garage où le corps a été découvert. L'ex-compagnon a été entendu une première fois samedi soir par le juge d'instruction. Une seconde audition a eu lieu dimanche. Le suspect, âgé de 40 ans, explique avoir craint pour la suite de sa relation amoureuse avec la victime. Il signale avoir vu rouge lors d'une rencontre organisée vendredi en matinée. Il reconnaît avoir porté des coups de briques sur Aurélie Montchery mais conteste avoir prémédité son geste. Le parquet de Charleroi confirme que la victime avait porté plainte contre le suspect en septembre dernier pour des coups et blessures. Il avait été placé sous mandat d'arrêt et se trouvait en détention préventive. La chambre du conseil de Charleroi avait décidé lors de sa première comparution de confirmer sa détention préventive mais le 22 octobre dernier, il avait été libéré sous conditions par le juge d'instruction. Il ne pouvait notamment pas entrer en contact avec la victime. (Belga)
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