Le parquet de Bruxelles a ouvert deux enquêtes sur de possibles cas de "piqûres sauvages" lors de la Belgian Pride qui a eu lieu samedi à Bruxelles. Deux personnes ont déposé plainte. Lundi, les organisateurs de la Pride avaient déjà fait savoir qu'ils avaient reçu deux signalements de "piqûres sauvages", soit l'administration de drogue par seringue à l'insu de la victime.
"Deux plaintes ont été déposées lundi auprès de la zone de police Bruxelles-Nord", a déclaré mardi Sarah Durant, porte-parole du parquet de Bruxelles. "Cela concerne deux femmes qui étaient présentes à la Belgian Pride. Le ministère public mène actuellement deux enquêtes distinctes, bien que les deux affaires soient examinées ensemble. Nous attendons, entre autres, les résultats de l'enquête toxicologique. Pour l'instant, aucun suspect n'a encore été interpellé, l'enquête vient de commencer".
Le phénomène émerge partout en Europe
Lundi soir, les organisateurs de la Belgian Pride ont annoncé avoir été avertis de deux cas de "piqûres sauvages", survenues lors de la parade dans Bruxelles samedi.
Le phénomène émerge partout en Europe, dans les fêtes, les discothèques ou encore les matches de football.
Les organisateurs de la Pride ont appelé toute personne qui aurait été victime d'une piqûre à se rendre à l'hôpital pour une analyse, puis à porter plainte auprès de la police et à en informer l'organisation. La Pride Parade, qui a eu lieu samedi à Bruxelles, a été un grand succès. Plus de 120.000 personnes se sont rassemblées dans les rues de la capitale pour célébrer la communauté LGBTQI+.
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