La campagne BOB menée par les polices de la route a débuté le 1er décembre 2019, et s'est terminée en janvier. Premier constat: il semblerait que l'alcool ne soit plus le seul problème sur nos routes. De plus en plus de conducteurs sont contrôlés positifs aux stupéfiants.
En 2019, la zone de police boraine a dressé 371 procès-verbaux (PV) pour drogue au volant. La zone de Bernissart/Peruwelz en a dressé 120.
Nous avons suivi une patrouille de police qui effectuait un contrôle à Colfontaine. Stupeur: devant nos caméras, un père de famille avec ses trois enfants à l'arrière a forcé le barrage, malgré les injonctions des policiers.
Il a roulé à vive allure dans le centre-ville, poursuivi par la police, avant de percuter une façade un peu plus loin. Il a alors abandonné le véhicule accidenté en travers de la route, pour s'enfuir à pied, toujours avec ses enfants. La police a fini par le rattraper, avant de le sermonner et de remarquer qu'il était également sous l'emprise de l'alcool.
Un test salivaire
Depuis le mois d'avril dernier, il est beaucoup plus simple pour les zones d'effectuer ces tests. Plus besoin de prises d'urine ou de sang. Un premier test salivaire est effectué. S'il est positif, un peu de salive est prélevée à l'aide d'un second test qui est envoyé au laboratoire.
Ce test permet de déceler 5 drogues. Mais ce n'est pas suffisant, selon les autorités. De nouvelles drogues font constamment leur apparition et certains médicaments posent également problème. L'objectif est de pouvoir à l'avenir créer un test beaucoup plus complet. Un groupe d'étude se penche dessus en ce moment.
D'après Vias, l'institut belge pour la sécurité routière, 12% des conducteurs belges de moins de 35 ans avouent conduire au moins une fois par mois sous l’influence de drogues. Toujours selon Vias, les drogues au volant provoquent chaque année 250 blessés graves.
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