Salah Abdeslam, visé par un mandat d'arrêt international et activement recherché dans le cadre des attentats de Paris de vendredi, n'a pas été retrouvé à Molenbeek, où une importante opération policière a eu lieu lundi entre 10h et 16h.
L'opération policière menée lundi dans la rue Delaunoy à Molenbeek-Saint-Jean a uniquement permis d'arrêter une personne administrativement alors que l'action était destinée à interpeller Salah Abdeslam, l'un des suspects des attentats commis vendredi soir à Paris.
Récit d'une journée pas comme les autres avec Justine Sow, dans le RTL info 19h.
Des policiers sur les toits
La police est intervenue sur les lieux vers 10h15, déployant des moyens importants afin de mener une perquisition. Les injonctions de la police sont claires: les habitants de la rue Delaunoy à Molenbeek, doivent se montrer.
"C'est la police fédérale. Rendez-vous! Montrez vos mains, venez aux fenêtres! Mettez vos mains contre les fenêtres!", a-t-on entendu dans la rue.
L'intervention est exceptionnelle: les unités spéciales de la police fédérale sont sur les toits. L'immeuble situé au N°47 attire toute l'attention.
Et l'intervention s'opère aussi au sol. Véhicules blindés, brigade canine et service de déminage. Des policiers, par dizaine, traquent Salah Abdeslam, suspecté d'avoir participé aux attentats de Paris.
Quartier bouclé
Le quartier est entièrement bouclé, les maisons aux alentours ont été évacuées.
Rapidement, un homme est arrêté. La photo circule sur les réseaux sociaux. Mais le parquet dément: il ne s'agit pas de l'ennemi public n°1. La chasse à l'homme se poursuit.
Notre journaliste entend, en direct, des détonations synonyme d'assaut.
Il y aura eu une petite dizaine de détonations sur la journée. La police a utilisé plusieurs moyens pour faire sortir les habitants: du gaz lacrymogène notamment.
L'opération s'accélère, une équipe lourdement armée entre dans l'immeuble.
Salah Abdeslam n'y est pas retrouvé. L'opération massive se termine sur une arrestation administrative.
Sur les sept personnes interpellées à Bruxelles dans le cadre de l'enquête ce week-end, deux ont été placées sous mandat d'arrêt et cinq ont été libérées, a indiqué lundi le parquet fédéral.
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