L'homme de 56 ans a été condamné par le tribunal correctionnel de Furnes pour possession, production et diffusion de matériel à caractère pédopornographique.
L'acteur de séries télévisées flamand Guy Van Sande a été condamné ce matin par le tribunal de Furnes à une peine de trois ans de prison avec suris et assortie de conditions par le tribunal correctionnel de Furnes pour possession, production et diffusion de matériel à caractère pédopornographique. Un professeur de l'université d'Anvers, poursuivi dans le même dossier, a écopé d'une peine similaire.
La défense des deux prévenus avait plaidé pour une peine avec sursis, assortie de conditions, ce qu'elle a obtenu. La défense a mis en avant les problèmes de drogue des prévenus.
Un troisième prévenu, un sexagénaire de Dixmude, est décédé peu avant le début du procès, a-t-on appris mercredi de la bouche de son avocat. Déjà gravement malade, un cancer lui a été diagnostiqué fin mai. C'est la femme de ce troisième suspect qui avait découvert qu'il manipulait des images pédopornographiques et avait forcé son époux à se présenter à la police. Sa défense avait requis un non-lieu mais la chambre du conseil avait renvoyé malgré tout le sexagénaire devant le tribunal correctionnel, tout comme Guy Van Sande et Frank P. qui s'étaient à leur tour retrouvés dans le viseur des enquêteurs.
Le procès avait débuté mercredi après-midi, et cette première après-midi s'était tenue à huis clos à la suite d'une demande émanant de la défense. Sven Mary, avocat de Guy Van Sande, avait requis le huis clos, une partie civile et l'avocate de Frank P. se joignant à cette demande. La cour avait rapidement accepté, et le public présent avait alors dû quitter la salle.
C'est à partir de l'enquête sur l'homme de Dixmude, entre-temps décédé, que les enquêteurs en étaient venus à s'intéresser en juin 2016 aux deux suspects de la région d'Anvers, l'acteur Guy Van Sande et le professeur d'université. Les faits concernent une "chatroom", un espace virtuel de discussion, sur lequel des images pédopornographiques étaient échangées, en ligne.
Fin juin 2016, quand l'affaire avait éclaté au grand jour, Guy Van Sande, laissé libre sous conditions, avait démissionné de son poste d'échevin N-VA d'Edegem et de celui de conseiller communal de cette même commune. Des perquisitions avaient eu lieu au domicile des suspects, à l'université d'Anvers et également à la maison communale d'Edegem, en province d'Anvers.
Rapidement, il avait été connu que le professeur d'université était en aveux, tandis que l'acteur et homme politique admettait avoir consulté la "chatroom" en question, tout en minimisant sa participation.
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