Six suspects ont comparu devant la chambre du conseil de Bruxelles ce jeudi dans le cadre de l'instruction sur les attentats de Bruxelles, dont Mohamed Abrini et Osama Krayem. Leur détention a été prolongée d’un mois. Osama Krayem a depuis perdu l'un de ses avocats, jugé trop bavard par le reste de l'équipe, comme nous l’expliquent François Genette et Dominique Schochaert.
À 12h15 ce jeudi, la chambre du conseil de Bruxelles a rendu son verdict concernant la prolongation du mandat d’arrêt de six des suspects en lien avec les attentats de Bruxelles. Vincent Lurquin, l’un des avocats d’Osama Krayem, s’est alors avancé devant la presse pour donner quelques informations concernant l’instruction en cours. "Ces violences peuvent être arrêtées à partir du moment où au niveau de l’instruction on répond aux questions du comment, du pourquoi, mais pas seulement par rapport à eux, par rapport à ceux qui les ont envoyés également. Il y a un autre coté c’est qu’on doit s’interroger sur le fait de savoir pourquoi il a rebroussé chemin", a-t-il alors indiqué.
Et l’avocat ne s’est pas arrêté là puisqu’il a expliqué qu’Osama Krayem collaborait à présent avec la justice
Et cette dernière phrase a fait toute la différence parce qu’hier encore, son client niait toute implication dans la préparation des attentats, tout comme sa présence au moment des attaques. Et l’avocat ne s’est pas arrêté là puisqu’il a expliqué qu’Osama Krayem collaborait à présent avec la justice. "Il parle et ça vous connaissez les dossiers terroristes, ce n’est pas toujours le cas. Et s’ils parlent, ils savent faire en sorte que l’instruction avance", a-t-il ajouté.
Ces dernières déclarations ont fait bondir l’avocate principale d’Osama Krayem, Me Stuyck. Elle a d’ailleurs annoncé à notre journaliste François Genette qu’elle stoppait la collaboration avec Vincent Lurquin et qu’elle ferait appel à un autre conseil.
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