Le militaire d'extrême droite Jürgen Conings, suspecté d'avoir voulu perpétrer une attaque terroriste, s'est probablement donné la mort peu après sa disparition, le 17 mai, avait déclaré le 24 août dernier le procureur fédéral Frédéric Van Leeuw dans une interview accordée à Radio 1 et répercutée par plusieurs médias. Cette présomption est basée sur le podomètre du smartphone de celui qui fut un temps l'homme le plus recherché de Belgique, mais l'heure exacte de sa mort reste inconnue.
Le 20 juin dernier, le corps sans vie du militaire avait été retrouvé par le chasseur Nard Houben. Un homme que les enquêteurs soupçonnent à présent d’avoir tenté de voler la mitraillette du fugitif.
Le 21 juin 2021, le parquet du Limbourg avait ouvert une enquête pénale pour atteinte au droit à la vie privée et au droit à l'image en raison des soupçons pesant sur le chasseur qui avait filmé le cadavre et aurait proposé les images à un média allemand (en savoir plus).
La police judiciaire d’Anvers veut apparemment se venger
Cette fois, les enquêteurs le soupçonne donc de possession illégale d'armes. D'après nos confrères du quotidien néerlandophone Het Laatste Nieuws, l’homme estime que la police voudrait "se venger". "Depuis des années, des policiers viennent ici, ils voient mes matraques et ne me donnent même pas d’avertissement. Mais maintenant, la police judiciaire d’Anvers veut apparemment se venger", a confié le chasseur, qui explique détenir pas moins de 120 armes à feu.
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