La voiture des suspects du drame de Strépy-Bracquegnies est toujours en cours d'analyse. On attend beaucoup des données de l'ordinateur de bord de la BMW. Mais pour cela, il faudra sans doute envoyer le véhicule vers l'Allemagne car la vitesse fait partie des éléments pour lesquels on attend encore des précisions.
Les résultats ne sont donc pas encore connus mais une question circule depuis dimanche : pourquoi le système de freinage d'urgence n'a-t-il pas fonctionné ? A-t-il été été volontairement désactivé ?
On l'ignore pour l'instant mais Benoit Godart, porte-parole de l'institut Vias, avance une piste quant à ce système de freinage d'urgence, installé sur de plus en plus de voitures.
"C'est surtout un système qui est fait pour éviter les petits accrochages. Ou par exemple, si une voiture s'est arrêtée devant vous, et que vous ne la voyez pas. Certains systèmes se désactivent d'ailleurs au-delà d'une certaine vitesse, donc c'est un système essentiellement fait pour l'agglomération", a-t-il expliqué.
Benoit Godart pense que c'est une bonne chose que de plus en plus de voitures en soient équipées. "C'est un système qui se répand quand même de plus en plus. Il y a en effet une obligation cette année pour les constructeurs d'équiper les voitures de ce système. Il fait partie des systèmes les plus efficaces donc on peut espérer qu'il va se généraliser. Dans 4 à 5 ans, la plupart des voitures en seront équipées", a-t-il conclu.
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