(Belga) Les instances de la zone de police Mons-Quévy ont annoncé mardi un bilan de la criminalité déjà positif pour 2021. Les statistiques des faits enregistrés sont en baisse, sur base d'un comparatif entre 2020 et 2021 pour la période allant de janvier à septembre.
On a ainsi enregistré une baisse de 22,61 % (-775 cas) de la criminalité, les atteintes à l'intégrité physique ont baissé de 20,10 % (-122 cas). Même constat pour les violences intrafamiliales (-70,58 %, soit -746 cas), les nuisances sociétales (-13,74% soit -244 cas), les accidents de la circulation (-10,27 % soit -15 cas), les vols qualifiés (-18,24 % soit -108 cas), les vols simples (-28,20 % soit -183 cas) et la criminalité liée aux véhicules (-27,63% soit -171 cas). Les faits de trafic de stupéfiants étaient en augmentation de 3,37% (+11 cas), ce que la zone explique par l'intensification de l'activité policière à la sortie du confinement. Plusieurs nouveaux axes ont été développés par la police montoise depuis 2018, parallèlement à l'arrivée d'un nouveau chef de corps, notamment la création des "Brigades Puma", patrouilles urbaines d'appui et de sécurisation, l'installation de radars anti-vitesse et de 28 caméras urbaines sur la zone, le lancement d'une brigade cycliste et d'une brigade canine ainsi que la mise sur pied d'un commissariat mobile. Le Plan zonal de Sécurité 2020-2025 pour la zone de police Mons-Quévy est articulé autour de plusieurs priorités, notamment les atteintes à l'intégrité physique, le trafic de stupéfiants, les nuisances sociétales et la sécurité routière. Les points d'attention annoncés portent sur le radicalisme, les vols qualifiés dans les bâtiments et les vols simples ainsi que la criminalité liée aux véhicules. Les lieux réputés problématiques, l'homophobie, l'égalité homme-femme, les mariages forcés et la coopération transfrontalière sont les axes qui feront l'objet d'une veille constante. (Belga)
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