Les faits datent du 31 décembre et ont été dénoncé par un Belge, Chris Verhaegen, sur son compte Facebook. L’homme, au volant de sa camionnette équipée d’une dashcam -cette caméra posée sur le tableau de bord très répandue en Russie par exemple- a été victime d’un fou du volant.
Alors qu’il circulait sur la E314 en Brabant flamand, Chris s’est fait dépasser par la droite par une BMW M3 Coupé noire qui lui a ensuite fait vivre un enfer, risquant par plusieurs fois de causer un accident. La plaque du danger public a été filmée par la caméra : B.0738. Elle a même été repérée sur le site Autogespot.com le 7 juillet 2008 dans une rue de Hasselt. On y apprend, par exemple, que le danger public qui conduisait cette voiture pouvait la pousser jusqu’à 250 km/h. De quoi l’énerver d’avoir été coincé quelques secondes derrière une camionnette sur la bande de gauche de l’autoroute… "Je transportais du matériel de sonorisation, j’étais très fortement chargé au volant de ma camionnette. J’ai dû finalement sortir de l’autoroute pour éviter un accident grave", a témoigné Chris Verhaegen sur RTL-TVI.
La vidéo servira de preuve
La vidéo a fait le tour de Facebook depuis sa publication, y compris jusqu'à la police. Sur base de ces images, le parquet de Louvain a décidé de lui-même d’ouvrir une enquête. La multiplication des dashcams pourrait changer beaucoup de choses à l’avenir car, oui, ces images peuvent servir de preuves. "Le procureur du Roi peut enquêter et constater n’importe quelle infraction et donc c’est un élément qui peut servir pour d’éventuelles poursuites au pénal contre la personne qui commet une infraction", a estimé Martin Favresse, avocat spécialisé en roulage, dans le journal de 19h.
5 ans sans permis
Un précédent existe d'ailleurs au tribunal de police de Termonde. C'était en 2012: un ami d'une chauffard a filmé celui-ci roulant à 293 km/h sur une autoroute. L'homme a été déchu de son permis de conduite pour 5 ans!
Toutes les images ne sont pas bonnes à dévoiler
Par contre, les images de caméras de surveillance dévoilées avant que la police ne soit prévenue pouraient, elles, se heurter au droit à la vie privée et déservir la victime. Voilà pourquoi la police a lancé un appel aux citoyens ce lundi.
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