La France augmente son niveau de vigilance dans la crainte d'un acte terroriste pendant le procès. Qu'en est-il chez nous?
Pas pour l’instant, explique notre journaliste Antoine Schuurwegen dans le RTLINFO 13H. Le niveau reste à 2 sur une échelle de 4, ce qui veut dire que la menace est peu vraisemblable. Et en fait ce n’est pas parce qu’il y a un procès quelque part que le niveau augmente directement chez nous. Les services de sécurité n’ont pas identifié d’incidents potentiels imminents. Donc on reste à un niveau 2. Mais les services de renseignement resteront attentifs parce qu’ils savent que des procès majeurs sont des moments propices, symboliques, à soit des incidents, des tentatives d’attentats ou des attentats, ça s’est déjà vu par le passé.
Les services de renseignement ont aussi constaté que le visage des terroristes avaient changé ces derniers mois : ils sont attentifs aux personnes isolées aujourd’hui et plus du tout aux groupes structurés comme c’était le cas en 2015, 2016. Des personnes avec un niveau de préparation moindre. C’est-à-dire qu’ils se serviront d’une voiture bélier ou d’un couteau pour perpétrer un attentat, ce qui fait que la menace est beaucoup plus diffuse aujourd’hui.
Enfin un chiffre : 500 personnes environ sont toujours suivies de près en Belgique. Essentiellement des sympathisants de l’état islamique, soit des personnes qui sont parties en Syrie et qui sont revenues. Soit des personnes qui auraient voulu partir.
Vos commentaires