Le groupe Verbist qui détient la société Véviba qui s'est retrouvée il y a deux semaines au coeur d'un scandale sanitaire accepte de faire un pas de côté et de revendre les abattoirs de Bastogne, Rochefort et Zottegem. Un appel publique sera lancé pour trouver des repreneurs. Reportage dans le RTLinfo13H de Christophe Clément et Aline Lejeune.
Boudé par ses clients, privé de certains agréments, le groupe Verbist semble désormais prêt à céder une partie de ses activités. Un appel public sera lancé dès ce lundi après-midi dans l'objectif de trouver des repreneurs pour les abattoirs de Bastogne, Rochefort et Zottegem.
Pierre-Yves Jeholet, ministre wallon de l'Economie: "Pour Verbist, il faut tourner la page. Je pense qu'il n'y avait pas de possibilité de récupérer un agrément. L'AFSCA (Agence Fédéral de la sécurité de le chaîne alimentaire) était très claire. Il y a une enquête judiciaire aujourd'hui. Donc c'était vraiment le préalable: ce pas de côté de Verbist pour reprendre l'activité et relancer l'activité indispensable à l'écosystème wallon dans le secteur de la viande".
Les candidats repreneurs ont jusqu'à mercredi minuit pour se faire connaître. Les offres seront ensuite étudiées par les pouvoirs publics wallons. Plusieurs entreprises sont déjà intéressées.
"Chacun sera libre de proposer ce qu'il veut étant entendu qu'il faut assurer le maintien de l'activité, le volume de l'emploi. Cela peut être aussi par rapport un site ou l'ensemble des sites concernés", envisage Pierre-Yves Jeholet dans le RTLINFO13H.
Le ministre wallon de l'Agriculture, René Collin, exigera des garanties du futur repreneur. Il aimerait également associer les éleveurs dans la gestion des abattoirs.
"Il faut un ancrage local, régional au niveau de cette structure. Un investisseur extérieur peut être tout à fait adéquat, mais à condition de ne pas vider l'outil, bien entendu et d'avoir un ancrage qui nous assure que cette filière bovine wallonne pourra être valorisée et que les emplois pourront être aussi maintenus et consolidés", expliquait le ministre.
Les abattoirs de Bastogne et Rochefort fonctionnent actuellement au ralenti. Si un repreneur n'était pas trouvé dans les dix jours, il s'exposerait à un risque de faillite. Un scénario que le gouvernement wallon veut éviter.
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