Nouveau rebondissement dans l'affaire de l'assassinat de Sofie Muylle en janvier dernier à Knokke. Les avocats du suspect doutent des résultats du détecteur de mensonges auquel leur client a été soumis.
Les avocats d'Alexandru C., suspecté dans l'affaire de l'assassinat de Sofie Muylle, se posent des questions sur les conclusions tirées des résultats du détecteur de mensonges auquel leur client a été soumis. Certaines questions importantes n'ont pas été posées, indiquent-ils ce lundi. Les avocats envisagent de faire appel à un expert pour analyser les résultats du test "de façon plus scientifique".
Le corps de la victime avait été découvert le 22 janvier dernier, vers 12h00, sur la plage de Knokke. L'autopsie avait révélé que Sofie Muylle avait été tuée de façon violente durant la nuit.
Le 26 juin, Alexandru C. avait été arrêté en Roumanie dans le cadre d'un mandat d'arrêt européen. Il avait séjourné à Knokke-Heist dans les mois qui ont précédé et qui ont suivi les faits. Des caméras de surveillance ont surpris l'homme déambuler durant des heures à proximité du cadavre. Son ADN a également été retrouvé sur le corps de la victime.
La section brugeoise du parquet de Flandre occidentale a indiqué samedi que le suspect avait été soumis au détecteur de mensonges, qui a révélé des réactions mensongères. "Notre client continue de nier son implication dans les faits et nous avons des questions sur la façon dont le détecteur de mensonges a été utilisé ainsi que sur les conclusions tirées des analyses", réagit l'avocate du suspect Chantal Van den Bosch. "Il est étrange que certaines questions ne lui aient pas été posées."
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