Les militaires sont autorisés à effectuer des patrouilles et si nécessaire, contrôler les bagages et les sacs à dos, explique le cabinet du ministre de la Défense.
Une fois que le niveau de menace 4 a été déclaré pour l'ensemble du pays mardi sur base des recommandations de l'OCAM, le dispositif de 740 militaires (surveillance statique et surveillance des centrales nucléaires) en vigueur au niveau 3 est monté en quelques heures jusqu'à environ 1.000 dans tout le pays.
Quelques centaines de militaires pouvant être déployés immédiatement si nécessaire étaient tenus en permanence en réserve, détaille la Défense. Cette dernière a également mis à disposition des services de sécurité intérieure les équipes du Service d'enlèvement et de destruction d'engins explosifs (SEDEE), des chiens pisteurs, une capacité supplémentaire d'ambulances ainsi que des hélicoptères NH90 pour assurer de la surveillance, mais aussi du transport médical et logistique.
L'hôpital militaire de Neder-Over-Heembeek a par ailleurs été en première ligne lors de la réception initiale des victimes. Certaines ont été prises en charge de façon permanente à l'hôpital militaire alors que d'autres ont également reçu les premiers soins avant d'être ensuite transférées vers d'autres hôpitaux. Sur base des informations les plus récentes, le Conseil national de sécurité a décidé vendredi que le dispositif militaire actuel pourra être réduit, et donc revenir à 740, dans les jours et semaines à venir. Le ministre de la Défense, Steven Vandeput (N-VA), a tenu à remercier ses troupes pour leur dévouement, leur flexibilité et leur professionnalisme.
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