Comment la police de Liège, très affectée, va-t-elle maintenant pouvoir poursuivre son travail?
Ce mercredi à Liège, lors de l'hommage organisé à 13h, on a pu voir l'ensemble des policiers se recueillir,
les visages graves et très affectés. Et pourtant, les forces de l'ordre n'ont pas le choix: elles doivent continuer leur mission coûte que coûte après ce genre de drame.
Justement, comment les policiers vont-ils y parvenir?
Bernard Lobet s'est rendu à Charleroi, où il y a deux ans, deux policières avaient été victimes d'une attaque à la machette. Le travail policier ne peut jamais s'interrompre, même lorsque l'émotion est forte, comme hier à l'occasion de la minute de silence à Liège.
Le chef de corps de la zone de police carolo Philippe Strassart. "Ce sont des événements qui peuvent bousculer les policiers dans leur tête. On n'a pas le temps évidemment de pouvoir y faire un break, de prendre du recul."
David Quinaux, porte-parole de la police de Charleroi: "Il y a une période de choc, où les policiers vont se recroqueviller sur eux -mêmes. C'est l'esprit de corps où tout le monde va se serrer les coudes et ensuite, le service continue et nous assurons un service publique à la population et de sécurité."
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