Mehdi Nemmouche admet être impliqué "d'une certaine manière" dans la tuerie du Musée juif de Bruxelles en mai 2014, mais nie toujours être l'auteur de l'attaque. En attendant, il va devoir aller répondre de la séquestration de quatre journalistes devant la justice française.
La chambre du conseil de Bruxelles a rendu exécutoire jeudi le mandat d'arrêt européen décerné par les autorités françaises pour Mehdi Nemmouche, a annoncé le parquet fédéral.
Mehdi Nemmouche s'est dit opposé à son extradition vers la France avant son jugement pour l'attaque du musée juif du 24 mai 2014 mais ne s'oppose pas cependant à sa remise en tant que telle. Les autorités judiciaires françaises ont demandé le 25 août dernier à la Belgique la remise de Mehdi Nemmouche (31 ans), un Français d'origine algérienne, afin qu'il réponde de la séquestration de quatre journalistes en Syrie, à savoir Didier François, Edouard Elias, Nicolas Henin et Pierre Torrès. Il a été publiquement désigné comme un des geôliers par plusieurs de ces journalistes.
Medhi Nemmouche admet être impliqué "d'une certaine manière"
Mehdi Nemmouche a été arrêté à Marseille quelques jours après la tuerie du 24 mai 2014. Son sac contenait les armes qui ont été utilisées, les vêtements du tueur et la caméra Go Pro avec les images du passage à l'acte.
M. Nemmouche a toujours soutenu que le tout avait été pris dans une voiture ouverte. Mais il concèderait désormais être impliqué "d'une certaine manière" dans l'attaque. Le suspect refuserait toutefois de détailler cette manière aux enquêteurs. "Il veut s'expliquer en cour d'assises", précise Me Courtoy. "Devant un jury populaire qui pourra entendre témoins et experts".
La Chambre du Conseil de Bruxelles doit décider jeudi la remise éventuelle de M. Nemmouche à la France. Trois de quatre journalistes français emprisonnés par le groupe terroriste Etat islamique l'ont reconnu comme leur geôlier.
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