Steve Bakelmans (39 ans), suspecté de l'assassinat de l'étudiante anversoise Julie Van Espen, 23 ans, en mai dernier, ne se sentait pas en état, physiquement et mentalement, de mener à bien la reconstitution des faits qui devait avoir lieu mardi et qui a été interrompue après une demi-heure, a expliqué mercredi son avocat Dimitri de Béco.
Alors qu'elle devait durer des heures, la reconstitution des faits a été arrêtée mardi après une demi-heure environ, le suspect ayant annoncé ne pas vouloir y participer. "Mon client ne se sentait pas en état, physiquement et mentalement. Ce n'était pas de la mauvaise volonté", affirme son avocat le lendemain.
Dans les faits, il est fort peu probable que la reconstitution puisse avoir lieu à un autre moment, car le lieu des faits est en chantier, chantier qui ne peut pas rester inactif trop longtemps et qui risque de changer la composition de l'endroit. "La confrontation avec les faits, et les menaces de mort qu'il reçoit à la prison, c'est dur. Il avait demandé de postposer la reconstitution, mais ce n'était pas possible", a tenté de justifier l'avocat du suspect mercredi. "Il souhaite, par ma voix, s'excuser pour cela, en premier lieu auprès de la famille de Julie Van Espen", a-t-il ajouté.
Le fait d'avoir arrêté la reconstitution n'enlève rien à la volonté du suspect de continuer de collaborer à l'enquête, assure l'avocat. "Vendredi, il a été interrogé durant six heures, et il a décrit le déroulement des évènements de la manière la plus détaillée possible. Trouver la vérité dans ce dossier reste tout à fait possible".
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