Le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne était l’invité de la matinale de Bel RTL. Interrogé par Fabrice Grosfilley, il est revenu sur la mort tragique du petit Dean et l’extradition prochaine de Dave De Kock vers la Belgique.
"C’est le pire des cauchemars qui s’est réalisé pour cette famille", a réagi le ministre. Le meurtrier présumé, Dave De Kock, va être extradé par la justice néerlandaise. Vincent Van Quickenborne donne plus de détails sur les délais : "S’il n’y a pas de résistance de la part de Dave De Kock, cela peut se faire en deux semaines, sinon ça prendra 60 jours".
Si cet instrument existait à ce moment-là, je pense qu’on serait dans d’autres circonstances
Dave De Kock avait déjà été condamné pour le meurtre d’un enfant. Il avait été demandé à ce qu’il soit placé en institution psychiatrique, car des troubles psychiques avaient été décelés chez lui. Mais le placement n’a pu se faire, faute de place. Dave De Kock a donc purgé sa peine de dix ans en prison et en entier. La mort de Dean pose donc la question du suivi des meurtriers après leur peine de prison. Parmi les mesures qui existent, pour suivre les meurtriers, il y a la "mise à disposition".
La mise à disposition existe depuis 2012 et malheureusement la première condamnation pour meurtre de Dave de Kock est intervenue en 2010. "Si cet instrument existait à ce moment-là, je pense qu’on serait dans d’autres circonstances", pointe le ministre. L’instrument est utilisé environ 20 fois par an et aujourd’hui plus de 400 personnes sont mises à disposition. "Un chiffre significatif", commente Vincent Van Quickenborne.
Le ministre de la Justice plaide encore pour réaliser des investissements dans la psychiatrie légale. Vincent Van Quickenborne estime qu’il faut créer des places pour les détenus avec des problèmes psychiatriques.
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