Deux suspects interpellés mercredi lors de perquisitions menées dans le milieu de l'extrême droite ont été placés sous mandat d'arrêt par un juge d'instruction et inculpés du chef de préparation d'infractions terroristes et d'infractions à la loi sur les armes. Un troisième homme présenté ce jeudi devant un juge d'instruction a été remis en liberté, a indiqué le parquet fédéral.
Au total, six personnes ont été interpellées mercredi lors de dix perquisitions. Plus tôt dans la journée de ce jeudi, trois de ces six personnes avaient déjà été relâchées par la police après leur interrogatoire.
Les différents protagonistes ont été appréhendés mercredi matin dans le cadre d'une enquête du parquet fédéral sur les préparatifs d'une attaque terroriste et des infractions à la législation sur les armes dans le milieu de l'extrême droite. Mercredi matin, des enquêteurs ont perquisitionné dix adresses dans les communes de Merksem, Zandvliet, Anvers, Deurne, Berchem, Kasterlee et Gand.
Ils sont soupçonnés de vouloir créer une forme de rébellion armée
"Ils sont soupçonnés de vouloir créer une forme de rébellion armée contre les autorités, sans qu'un but concret ou un délai n'aient été déterminés", avait indiqué mercredi le parquet au sujet des personnes interpellées.
A Merksem, dans la Molenlei, les unités spéciales de la police fédérale sont entrées dans l'habitation de Yannick V., un homme de 36 ans, négociant en or et argent, aussi collectionneur d'objets militaires et tireur amateur à ses heures perdues. Lors de l'intervention, des coups de feu ont éclaté et l'homme de 36 ans, blessé par des tirs, est décédé. C'est là que plus de 100 armes ont été trouvées, ainsi qu'une grande quantité de munitions. "Des gilets tactiques, des lunettes de vision nocturne, des lunettes de vision thermique, etc. ont également été trouvés", a détaillé le parquet.
Pendant les autres perquisitions, d'autres armes et munitions ont aussi été trouvées en grandes quantités.
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