"Je pense que c'est une décision très juste, qui a été longuement motivée et qui conserve Valentin au centre. Je trouve que c'est l'essentiel", a réagi mardi soir Me Alexandre Wilmotte, qui représentait la famille de Valentin Vermeesch, torturé puis jeté vivant dans la Meuse dans la nuit du 26 au 27 mars 2017. "Nos clients se sont montrés extrêmement dignes au moment du prononcé", poursuit Me Wilmotte. "Il est clair que les peines sont très lourdes, il y a ici le maximum applicable en matière pénale. Mais la réalité est aussi que les événements subis par Valentin étaient d'une atrocité rare et même jamais connue en ce qui me concerne." "Comme l'a dit le papa de Valentin, cela ne le leur ramènera pas. C'est cela la réalité de ce qu'ils vivent et à laquelle ils sont toujours confrontés aujourd'hui." Selon Me Wilmotte, il est "important dans le cadre d'un procès pénal de savoir faire la part choses. La cour et le jury ont estimé devoir faire des distinctions entre les différents accusés et je ne suis pas étonné. Je pense qu'il est opportun de ne pas mettre tout le monde dans le même sac alors qu'une peine doit toujours être individualisée".
La cour d'assises de Liège a condamné mardi soir Alexandre Hart et Belinda Donnay à la peine de réclusion criminelle à perpétuité. Dorian Daniels a été condamné à 25 ans de prison. Loïck Masson a écopé d'une peine de 27 ans de prison tandis que Killian Wilmet, mineur au moment des faits, a été condamné à 29 ans de prison. Les condamnations d'Alexandre Hart et de Killian Wilmet ont été assorties de mises à disposition du tribunal de l'application des peines d'une durée de 15 ans.
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