Le 15 septembre 1998, Marie-Thérèse Pottier était retrouvée morte dans sa chambre par le premier service de soins du home Saint-Joseph de Willaupuis, dans lequel elle séjournait. La victime avait été violentée et tuée par balle.
Selon le parquet, il semble que le vol ait été le mobile de cette agression. Une complicité interne avait été évoquée, dès le début de l'enquête. En effet, le ou les auteurs devaient avoir une parfaite connaissance de la configuration des lieux. La victime avait été ciblée. Un véhicule suspect, garé à proximité du home, avait été repéré durant la nuit des faits.
En 2013, ce dossier a été clôturé, le ou les auteurs n'ayant pas été identifiés. Récemment, la police a reçu de nouvelles informations qui ont conduit à la réouverture de cette enquête. Un juge d'instruction a été désigné. L'évolution de la science a justifié que certains éléments prélevés sur la scène de crime, et n'ayant donné aucun résultat ADN en 1998, soient à présent réexaminés par des experts.
Une descente sur les lieux est programmée la semaine prochaine dans le home. D'autres devoirs d'enquête sont en cours et pourraient aboutir prochainement à des interpellations, précise encore le parquet de Tournai-Mons.
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